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‘Ūmatatea Farm

Premier producteur de fleurs comestibles à Tahiti

‘Ūmatatea Farm a lancé son activité en janvier. Quelques photos sur Facebook lui ont rapidement permis de se mettre en relation avec ses premiers clients restaurateurs et d’éveiller la curiosité de beaucoup de personnes !


© Crédit photos Valentine Livine

Nicolas est attentif lors de la cueillette, tout entier absorbé à la recherche des fleurs les plus fraîches et les plus belles


Un univers sorti des Studios Ghibli

Les papillons volettent, les libellules passent en trombe, le soleil joue avec les feuillages, Nīā le chat de Nicolas nous accueille d’un miaulement à la fois interrogateur et bienveillant, le chant des oiseaux joue la musique de fond. Les herbes poussent harmonieusement, les fleurs sont en pleine explosion, les abeilles arrivent en escadron les butiner… Un univers sorti des Studios Ghibli, créateur de grands films d’animation japonais (Mon voisin Totoro, Arietty : Le Petit Monde des chapardeurs, etc.). On se sent bien chez Nicolas Poiraud, fondateur de la première ferme locale productrice de fleurs comestibles. ‘Ūmatatea Farm est un éden où l’on sent la nature heureuse, coopérante, soutenante.


Cocréer avec la Terre

Quand on donne de l’amour et de la bienveillance au sol, le sol nous les rend décuplés, car la Terre ressent l’énergie qui émane de notre cœur lorsque nous interagissons avec elle, partage Nicolas. L’homme connaît son jardin, navigue dedans avec assurance et respect pour ce qui se joue à chaque seconde : l’éclosion de la vie, la cocréation avec la Terre.


J’aime profondément mon jardin, y être pour travailler ou juste le contempler.

Cet amour se ressent sur chaque parcelle du terrain. Aucune ne semble négligée, pas même celle dédiée au compost. Tout est nourri d’amour, amour qui nous reviendra lorsque nous mangerons en conscience les produits offerts par la nature. C’est comme un pacte entre Nicolas et le jardin : dans le respect de chacun, nous cocréons notre avenir et notre bonne santé, nous nous nourrissons mutuellement, nous échangeons en permanence nos énergies.


Nicolas médite chaque jour sous un arbre magnifique


Retourner à la Terre

À 26 ans, Nicolas démissionne de son poste de sous-chef à l’Opéra de Sydney, mais reste en Australie. Il s’y forme en agriculture biologique (permaculture, agriculture syntropique…) dans différentes fermes avant de compléter ses connaissances en Malaisie. Pendant une année, le jeune homme engrange des savoir-faire, de la technique et conforte son intuition d’avoir changé de vie. Il est plus qu’heureux, remonte la pente en quelques mois à peine, son moral et son élan de vie revenant au galop. Il se nourrit de la Terre, il la nourrit et elle le nourrit en retour. Un cercle vertueux dans lequel Nicolas trouve instantanément sa place.


J’ai appris en étant woofer, c’est-à-dire que j’étais logé, nourri et blanchi en échange de travaux agricoles. Cette façon de faire très équitable a été pour moi la meilleure manière d’apprendre l’agriculture dans la réalité du métier.

Réunir ses passions

Enfant, Nicolas a trois grandes passions qu’il développe en parallèle : la cuisine, l’agriculture et l’art.

Les deux premières, il les vit avec sa mère qui les lui transmet, puis en fait ses métiers. La troisième, il la vit en privé, car à en écouter son entourage : artiste, c’est pas un métier, on ne vit pas de son art. Mais, qui sait, d’ici peu, Nicolas pourrait bien faire voler en éclats ces injonctions sociales et ces autres croyances limitantes pour explorer différemment son expression artistique. Il semble doué pour réinventer des carcans sociaux en les élargissant pour s’y sentir à l’aise, en les adaptant à lui plutôt que le contraire. Que ce soit en cuisine ou en agriculture, Nicolas Poiraud est guidé par la beauté, la poésie, l’harmonie des tons et des couleurs. Il amène l’art dans sa vie, excellant à composer des bouquets aussi bons que beaux.


Aujourd’hui et pour l’instant, les fleurs sont pour Nicolas le meilleur moyen de relier ses trois passions car, de ses cueillettes, il crée des barquettes colorées et inspirantes qu’il livre aux restaurateurs, il embellit ses plats, il nourrit son corps de beauté, douceur, conscience.


Trouver LE lieu

Après 10 ans à l’étranger, je suis revenu au fenua et il m’a fallu 2 ans pour trouver le lieu idéal. Je savais parfaitement ce que je voulais ; donc, je n’ai pas hésité à visiter une soixantaine de terrains, raconte le jeune producteur de fleurs comestibles.


En découvrant l’endroit, j’ai su que j’avais trouvé mon chez-moi. Ce qui m’a demandé le plus de travail : l’aménagement des berges de la rivière, car il n’y avait rien du tout à part de la ronce. Et, maintenant, c’est un endroit frais et beau où Nicolas passe ses fins de journée, allumant un feu et contemplant le paysage. Car la contemplation de son jardin est aussi importante pour Nicolas que le temps passé à y travailler. Et il ne ménage pas ses efforts : je crois que je ne sais rien faire autrement qu’à fond ! s’amuse-t-il. Physiquement, je me donne beaucoup au jardin, j’y passe 9 heures par jour, mais je suis épanoui à 200 %.


La méditation est également une activité à laquelle le jeune homme ne déroge pas depuis qu’il l’a découverte il y a 4 ans. À ‘Ūmatatea Farm, Nicolas médite au pied d’un Tumu Ora bienveillant, soutenu par la nature environnante qui vibre à l’unisson.




Récolter les fleurs

Je me lève à 4 h du matin pour faire la cueillette, avant que les premiers rayons du soleil ne touchent les fleurs, et je livre le matin même.


Dans ce cocon où l’obscurité s’amincit, Nicolas respire et dialogue avec ses fleurs en un échange silencieux. Je me positionne dans une dynamique de qualité lorsque je cueille. Je suis attentif à sélectionner les plus belles fleurs, les plus fraîches. Je confectionne les barquettes que je livre plusieurs fois par semaine. Je vais jusqu’à Papeete, puis je reviens sur la Presqu’île. J’en profite alors pour faire un stop aux bains du Vaima, ou bien je vais surfer. Cette pause est appréciable : j’ai l’impression de me nettoyer des pollutions de la ville, de me rebrancher à l’énergie de la Presqu’île dans laquelle j’ai grandi et je vis aujourd’hui.



Nicolas connaît et aime son jardin, l’observe autant qu’il y travaille et expérimente beaucoup en faisant confiance à la nature. Le résultat est qu’il possède une terre florissante d’où émane une profonde sérénité.


Récolter les fleurs

Je me lève à 4 h du matin pour faire la cueillette, avant que les premiers rayons du soleil ne touchent les fleurs, et je livre le matin même.


Dans ce cocon où l’obscurité s’amincit, Nicolas respire et dialogue avec ses fleurs en un échange silencieux. Je me positionne dans une dynamique de qualité lorsque je cueille. Je suis attentif à sélectionner les plus belles fleurs, les plus fraîches. Je confectionne les barquettes que je livre plusieurs fois par semaine. Je vais jusqu’à Papeete, puis je reviens sur la Presqu’île. J’en profite alors pour faire un stop aux bains du Vaima, ou bien je vais surfer. Cette pause est appréciable : j’ai l’impression de me nettoyer des pollutions de la ville, de me rebrancher à l’énergie de la Presqu’île dans laquelle j’ai grandi et je vis aujourd’hui.


Le repas est sublimé par les fleurs comestibles qui, en plus de l’aspect esthétique, apportent leur énergie, leurs nutriments, leur richesse.


Partager et inspirer

Le souhait de Nicolas est de partager et d’inspirer un retour à la terre, de façon simple et ludique. Quelle joie pour lui de recevoir des témoignages de son voisinage : je me suis remis à planter, j’ai créé un fa’a’apu, je passe plus de temps dans le jardin Pour l’instant, son activité de producteur de fleurs comestibles démarre bien. Nicolas en est heureux et se sait sur le bon chemin : celui de son projet pour la Terre.


À terme, il souhaite ouvrir ‘Ūmatatea Farm, guider, faire découvrir, cuisiner avec et pour les visiteurs. Éduquer avec ses outils et talents : la cuisine, l’agriculture et l’art.



 

Se positionner

Si les fleurs comestibles sont cultivées depuis très longtemps partout ailleurs dans le monde, ‘Ūmatatea Farm est une nouveauté au fenua. Nicolas est un homme qui sait désormais ce dont il a besoin, de quelles énergies il veut s’entourer et lesquelles alimenter pour son bien-être et celui de sa terre.


 

Contact

Page Facebook : Umatatea.Farm

Email : poiraud.nicolas@gmail.com





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