Transports terrestre, maritime, aérien, nouvelles mobilités et développement durable
Les énergies propres au cœur de nos déplacements
Le transport permet aux hommes et aux marchandises/biens de se déplacer à l’aide d’un véhicule. Pour être durable, le transport doit répondre aux besoins d’une génération sans compromettre la capacité des futures générations à en faire de même. Il convient dans ce contexte de s’interroger sur l’effet des transports sur l’économie, l’environnement, la santé et le bien-être à court, moyen et long terme.
Aujourd’hui, les transports terrestre, aérien et maritime sont considérés comme polluant. Si le transport facilite le quotidien, est créateur d’emplois (le secteur de l’automobile c’est 800 à 900 emplois directs en Polynésie, chez les importateurs-concessionnaires mais aussi chez les garagistes, chauffeurs de transports en commun, etc.), les accidents et la pollution sont des contraintes qui pèsent sur l’économie à long terme. Car ils ont un coût.
Les transports, par ailleurs, génèrent la construction d’infrastructures qui ont des impacts sur les écosystèmes, qui modifient les paysages. Si le dessin de la RDO, fendant les communes de Faa’a et Punaauia en deux avec ses deux fois trois voies, a fait couler beaucoup d’encre en son temps, les îles polynésiennes sont relativement épargnées par les modifications de paysage : quelques ponts discrets au-dessus des embouchures de rivière notamment. Sur la côte Mahina-Papeno’o, entre le PK 14 et le PK 16,5 (la route territoriale RT 2 fut endommagée par le cyclone Oli en 2010), seul le talus de protection constitué de blocs de béton en croisillons présente un spectacle franchement inesthétique. D’autres solutions existent aujourd’hui, notamment des blocs de béton en forme de bassin, qui non seulement protègent les côtes des attaques incessantes de l’océan, mais en plus fournissent des habitats à la vie marine, le tout de façon esthétique (lire Investir à Tahiti 08, mai 2021)
La pollution a des effets à long terme sur l’environnement. Le prélèvement de ressources pour construire les infrastructures, les véhicules et pour les faire fonctionner menace la Terre en général, ses écosystèmes en particulier.
Ceci étant dit, il paraît impensable aujourd’hui de se passer de voitures, d’avions ou de bateaux, en particulier dans un Pays comme la Polynésie, morcelée et loin de tout.
Comment consommer autrement ? Comment réhabiliter les écosystèmes ? Comment prévenir les pollutions ? Voici autant de questions qui doivent se trouver au cœur des politiques d’aménagement, mais également des stratégies commerciales, des projets de développement des entreprises.
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