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Qualité de l’air, la grande inconnue

La pollution de l’air peut avoir plusieurs origines. Pour la partie «naturelle », il y a les incendies de forêt, les feux de brousse ou encore le volcanisme. Pour la partie anthropique, il y a : l’industrie, la production d’électricité, transports, incinération d’ordures ménagères, élevage, épandages agricoles, activités domestiques (peinture, produit ménager, cuisine…) ou bien encore climatisation (du fait de l’utilisation d’électricité ou bien de l’utilisation du gaz réfrigérant quand il n’est pas récupéré.




En Polynésie, les sources de pollution existent mais, la qualité de l’air n’est pas connue. Il y a quelques études localisées qui semblent montrer qu’elle est globalement bonne, avec quelques exceptions ponctuelles dans les vallées industrielles et dans la zone urbaine de Papeete.


Les chiffres restent rares. Il y aurait par exemple une émission de méthane via l’élevage d’environ 350 tonnes/an.

Environ 180m3 de biogaz est produit par heure par la torchère du CET de Paihoro (composés à 50 % de méthane et à 34 % de CO2).

La production de ciment, d’asphalte et de boissons gazeuses sont des productions de petite échelle dont les émissions sont probablement très limitées. Il n’existe pas de données d’estimation des émissions des activités consommatrices de solvants et autres produits.


En 2009 et 2010, un inventaire des gaz à effet de serre (GES) a été réalisé localement. Il se base sur une étude de 1999 et sur une interprétation par secteur d’activité. Il indique que les transports sont à l’origine du maximum des émissions (53 %), suivies de près par la combustion d’hydrocarbure pour la production d’énergie électrique (45 %).

Le transport international n’est pas pris en compte dans ces chiffres. Les émissions de CO2 sont estimées à près de 5 tonnes par habitant, en prenant en compte les transports internationaux de biens et de personnes. Entre 2002 et 2010, l’approvisionnement énergétique a crû de 3,7 % par an, augmentant les émissions de GES de 28,3 %.





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