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Pomper, utiliser puis assainir, un devoir

L’assainissement collectif des eaux usées préserve la qualité de vie sur les lieux de vie : une ville plus propre (moins de mauvaises odeurs, moins de nuisibles), une meilleure santé, des eaux de baignade de meilleure qualité. L’assainissement collectif permet de maintenir ou développer les activités liées au tourisme, à la pêche, au commerce et permet un développement urbain maitrisé.




La collecte des eaux usées est inégale en Polynésie française tout comme la répartition de l’eau.

Selon le recensement de la population de 2017, seuls 19 % des résidences principales sont raccordées à un réseau collectif de traitement. Les autres ont recours à des installations individuelles, difficiles à contrôler, inadaptées aux milieux urbains et périurbains et souvent sources de pollution des eaux et des sols.


Il existe des assainissements autonome et public. Des efforts sont faits, mais restent insuffisants. Pour ce qui est de l’assainissement public, de nouveaux raccordements ont eu lieu sur les 3 stations existantes et plusieurs projets sont en cours de réalisation et notamment à Papeete qui accueille le plus grand nombre d’entreprises ! Un chiffre à noter : 23 000 équivalent-habitant sont aujourd’hui traités, c’est 76 % de plus qu’en 2006. Malheureusement 92 % de la population de Polynésie française n’est pas encore reliée à un réseau d’assainissement public.


Dans la zone urbaine de Tahiti où les communes de Punaauia et de Papeete atteignent des taux de raccordement à une station de traitement (publique ou privée) respectifs de 38 % et 47 %.


Dans le cadre de son Schéma directeur d’assainissement des eaux usées (SDAEU), la ville de Papeete a mandaté la SEML Te Ora No Ananahi pour mettre en œuvre un réseau de traitement dans le centre-ville. Le programme inclut la pose des réseaux de collecte dans le centre-ville, la construction de la station d’épuration et de l’émissaire, ainsi que le prolongement des réseaux de collecte vers l’ouest dans la zone industrielle de la Vallée de la Tipaerui et vers l’est de la ville.



Le projet a démarré en 2006. Il a été découpé en 4 phases qui coûtent respectivement : 330 millions de Fcfp, 4 milliards de Fcfp, 2 milliards de Fcfp et 1,5 milliard de Fcfp. La dernière phase, doit étendre le réseau de collecte du quartier Paofai jusqu’à l’entrée de Tipaerui d’ici à la fin 2021. Il a été financé par la ville (300 millions), le Pays et l’État dans le cadre du contrat de projet (3,6 milliards), la SEML (400 millions) et l’Union européenne par le biais du 10e Fonds européen de développement (2 milliards).


Partout ailleurs, les communes sont encouragées à adopter et planifier la mise en place de pareilles infrastructures. En 2019, six municipalités disposaient d’un SDAEU prévoyant dans les communes urbaines le renforcement ou la création d’un réseau collectif de traitement des eaux.


C’est le cas notamment pour Arue et Pirae qui se sont regroupées en 2010 dans un Syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) dédié, afin de mutualiser leurs démarches et leurs investissements.





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