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Les équipements en Polynésie

« Avec le 47 % des emplois actuels seront remis en question, à très court terme, par le secteur du numérique, 65 % des métiers de demain n’existent pas aujourd’hui ; l’enseignement et les pédagogies traditionnelles ne sont plus adaptés », selon Édouard Fricth.




Les modèles sont à revoir pour participer au développement.

Aujourd’hui, les connexions internationales de la Polynésie française relèvent de l’opérateur public historique l’Office des postes et télécommunications (OPT).

Honotua est un câble sous-marin de communication en fibre optique qui relie Tahiti aux îles Hawaï. Il a permis de relier, dès 2010, la Polynésie française au monde du haut débit. La Polynésie française étant le point terminal du câble et, donc, son seul utilisateur, sa capacité activée est de 40 Gb/s, dont 14Gb/s réellement utilisés (contre 0,6 Gigabit/s avant par satellite).


Déposé entre décembre 2009 et juin 2010 au fond de l'océan Pacifique, il a été mis en service en 2010-2011. Il mesure plus de 4 658 kilomètres et permet un débit maximal de 640 gigabits/s. C’est un investissement total de près de 8 milliards de Fcfp.


Honotua a divisé le coût de l’accès par 3 en 5 ans mais ce coût reste supérieur à ceux pratiqués en Amérique du Nord en Europe ou en Asie. Ce qui freine les usages : la bande passante par abonné en Polynésie française est de l’ordre de 32 kbit/s contre 5 fois plus en Australie, Nouvelle Zélande, 7 fois plus en France métropolitaine et près de 80 fois plus à Singapour !


En 2010, l’OPT a lancé en parallèle un programme de déploiement de la fibre optique et notamment le réseau FTTH (Fiber To The Home), répondant ainsi aux sollicitations des Polynésiens en matière de services à valeur ajoutée, de contenus audiovisuels enrichis et de débits croissants. En 2015, les premières offres Haut Débit ont été commercialisées sur Tahiti.

La partie domestique de Honotua relie Tahiti et la plupart des Iles de la Société (Moorea, Raiatea, Huahine, Tahaa, Bora Bora). Ce câble, d’une longueur de 400 Kilomètres, a été mis en service en 2010 et offre une capacité initiale de 80 Gb/s dont 40 Gb/s activée. Il a coûté près de 2 milliards Fcfp. Les liaisons numériques avec les autres îles sont, pour l’instant, assurées par un réseau satellitaire d’une capacité maximale de 450 Mb/s (soit le dixième des capacités offertes aux résidents des îles reliées au câble HD).

La dispersion et l’étendue du territoire, la répartition inégale de la population amènent donc à des solutions techniques différenciées et à une multiplicité de technologies mises en œuvre.

Si la totalité des îles habitées disposent de la couverture satellitaire, seulement 13% des foyers polynésiens sont éligibles à la fibre. Les quelque 20 000 foyers éligibles sont, en totalité, concentrés sur les Iles-du-Vent et seuls 18% d’entre eux (soit à peine 1% des ménages polynésiens) sont effectivement raccordés.


Le taux de pénétration de l’ADSL varie, quant à lui, de 63% aux Iles du Vent à 26% aux Tuamotu.


Dès 2018 Natitua est entré en service, reliant les Tuamotu-Gambier et les Îles Marquises à l’internet mondial. Manatua, le câble transpolynésien, devrait bientôt être opérationnel. La pose est terminée depuis janvier 2020. Il s’étend sur 3 600 kilomètres dans le Pacifique Sud et passe par Tahiti, Bora Bora, Rarotonga, Aitutaki aux îles Cook et Niue et Samoa. Il permettra de sécuriser l’accès.







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