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La Polynésie à l’ère du numérique

Si internet était un pays, il serait le 6ème consommateur d’énergie et le 7ème émetteur de CO2 de la planète ! Mais encore : les recherches sur Google génèrent 7 tonnes de Co2 par jour (soit autant que 7 ans de chauffage d’un 3 pièces parisien).


Il faut 25 kg de CO2 par an pour alimenter un ordinateur en électricité soit un aller Paris-Londres en avion.

Un e-mail c’est entre 0,3 et 4 g de CO2 (et jusqu’à 50 g avec de grosses pièces jointes et de multiples destinataires). Si, prenant les chiffres de 2014, le nombre d’e-mails envoyés est estimé à 192 milliards, cela génère l’équivalent de l’empreinte environnementale de 3,1 millions d’automobilistes en un an.

Ces chiffres donnent le tournis !

Ceci étant dit, le numérique est bien plus qu’un outil technique. Il permet de développer de nouvelles manières de travailler, de s’informer, d’agir et rend possible de nouvelles formes de mobilisation, de collaboration et de partage. Il permet de rationaliser, de mutualiser, de réduire le gaspillage, d’ajuster en temps réel ses usages, de préserver certaines ressources, de les protéger.

Le numérique se met indubitablement au service du développement durable au sens le plus global.


D’après le Centre Ressource du Développement Durable (CERDD).



 

1 600 emplois dans la filière des TIC

En 2019, la filière des Technologies de l’information et de la communication (TIC) employait 1 600 personnes (+34% par an), dont 400 dans les télécommunications.

Elle générait un chiffre d’affaires de 35,2 milliards de Fcfp (contre 27,7 milliards de Fcfp l’année précédente).

Au sein du secteur tertiaire, elle occupait une place modeste (3% des salariés) et 5 % du chiffre d’affaires total mais affichait une dynamique remarquable.

 

Smart, un plan polynésien ambitieux

En 2016, le schéma directeur d’aménagement numérique du territoire (SDAN) a permis de définir les grandes orientations numériques de la Polynésie. Ce schéma a donné un cadre. Sa déclinaison opérationnelle est le plan Smart Polynesia mis en œuvres pour piloter les chantiers du développement numérique polynésien.


Smart Polynesia a été réalisé dans le cadre d’un partenariat public / privé, autour d’un groupes de travail regroupant des acteurs de l’administration, des représentants du tissu économique polynésien (Medef, CPME, CCISM) et des professionnels du numérique (association Open).


Il a été publié au Journal Officiel en 2018, inscrivant dans la loi la stratégie de développement de l'économie numérique du gouvernement. Il est ambitieux et se découpe en cinq axes : écosystème, infrastructures, E-Administration, numérique sectoriel et gouvernance.


Dès décembre 2017, de nombreuses annonces avaient été faites : lancement début 2018 de la construction du câble sous-marin Natitua vers les Marquises pour une ouverture en décembre 2018 et la signature définitive du projet international Manatua reliant Tahiti aux Samoa ; une Polynésie connectée au très haut débit dès 2025 ; des aides du Pays pour connecter les foyers modestes à l'ADSL, des aides de l'OPT pour le raccordement à la fibre, l'inclusion du numérique et d'une connexion partagée à bas coût dans tous les logements sociaux, l'arrivée de l’État au financement de nos nouveaux câbles sous-marins pour en limiter le coût pour les consommateurs.


Comme le précise Olivier Kressmann dans son interview, des actions ont été concrétisées.







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