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La consommation par secteurs

Certaines entreprises polynésiennes, de par la nature de leurs activités, sont fortement consommatrices d’énergie.


  • Hôtellerie : Ce secteur concentre à minima 25 % des consommations moyennes tensions (MT) de Moorea, 4,4 % des consommations MT sur Tahiti et 20 % des consommations totales de Bora Bora. Un hôtel sur Tahiti a économisé 16 % de sa consommation électrique entre 2015 et 2018 et 81 % de sa consommation de gaz. L’investissement pour la réduction de la consommation de gaz est de 8,4 millions de Fcfp (45 % de subventions de l’ADEME) avec un temps de retour sur investissement de 5 mois. Ces réductions représentent 0,08 % de la consommation électrique de Tahiti et 0,7 % de la consommation de gaz de Tahiti.

 

  • Grandes et moyennes surfaces : 4 sites sur Tahiti ont réalisé un diagnostic énergétique, leurs consommations représentent 2 % de la consommation électrique totale de Tahiti. La totalité des actions de maîtrise de l’énergie permet d’économiser 119 millions de Fcfp avec un temps de retour sur investissement de 3 ans et demi. Cela représente une économie énergétique de 30 % en moyenne sur ces sites. Le potentiel d’économie d’énergie pour ces 4 sites est estimé à 0,66 % de la consommation totale de Tahiti. Le diagnostic énergétique permet également de proposer des actions avec des temps de retour sur investissement très rapide. En effet, certains scénarios proposent une économie de 33 millions de FCP avec un temps de retour sur investissement de 4 mois.

 

  • Industrie : 15 sites ont réalisé un diagnostic énergétique, leurs consommations représentent 2,6 % de la consommation électrique totale de Tahiti. La totalité des actions de maîtrise de l’énergie permet d’économiser 142 millions de Fcfp avec un temps de retour sur investissement de 4 ans. Cela représente une économie énergétique de 30 % en moyenne sur ces sites. Le potentiel d’économie d’énergie est estimé à 1,5 % de la consommation totale de Tahiti. Le diagnostic énergétique permet également de proposer des actions avec des temps de retour sur investissement très rapide. En effet, certains scénarios proposent une économie de 27 millions de Fcfp avec un temps de retour sur investissement de 5 mois.



La cellule QHSE de la CCISM et l’Ademe proposent de réaliser (par un bureau d’études spécialisé, d’un diagnostic énergétique selon le cahier des charges de l’Ademe) puis de mettre en place des préconisations issues du diagnostic

 

Le diagnostic énergétique est une étude détaillée de la consommation en énergie d’une structure. Les résultats de cette étude permettent d’orienter les choix d’installations ou de réalisations de travaux en faveur de l’efficacité et la sobriété énergétique. Ce dispositif dresse un bilan global de la situation énergétique d’un bien immobilier afin d’établir des préconisations permettant de réaliser des économies d’énergie sur tous les postes consommateurs (éclairage, climatisation…).


Le diagnostic énergétique comporte 4 étapes :

  • un état des lieux : une série de mesures et de quantifications est effectuée suite à la visite des locaux et des installations, en prenant en compte également les données existantes ;

  • une analyse des résultats et des mesures obtenus sera complétée par l’analyse des factures d’énergie. Le paramètre « humidité » qui influe fortement en Polynésie française sera pris en compte dans les calculs grâce à une simulation 3D sur ordinateur, afin de garantir les meilleures solutions de confort et d’efficacité ;

  • des propositions de préconisations sont présentées à l’issue du diagnostic afin de présenter de quelles manières les économies d’énergie peuvent être réalisées ;

  • la planification des actions : les préconisations font l’objet d’une hiérarchisation et de priorisation afin de préparer le programme des actions à mener.


Cette démarche est prise en charge dans le cadre de l’appel à projets porté par la cellule QHSE de la CCISM et l’Ademe. Dans tous les cas l’Ademe tient à jour une liste de bureaux d’études recommandables pour réaliser le diagnostic.






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