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L’océan et ses ressources – la pêche

La pêche polynésienne est en mesure d’approvisionner le marché de consommation local et de générer d’importantes recettes à l’export. En 2019, elles ont atteint 1,8 milliard de Fcfp, représentant un cinquième des exportations de produits locaux. Les exportations sont assurées par la flottille hauturière, tandis que la pêche côtière approvisionne le marché local. Enfin, la pêche lagonaire est surtout destinée à l’autoconsommation.


En 2019, 69 thoniers palangriers étaient utilisés pour la pêche fraîche, assurant une production annuelle moyenne de 6 000 tonnes. Réunissant environ 400 navires (poti marara  et bonitiers) la pêche côtière fournit 3 000 tonnes de poissons en moyenne par an.


Dans un souci de durabilité et valorisation de la ressource, en juin 2018, le MSC a accordé à la pêche polynésienne de thon germon et albacore à la palangre la certification MSC Pêche Durable pour une durée de cinq ans. Preuve de bonnes pratiques environnementales et de gestion efficace de la ressource.


Certains armateurs se montrent concernés par la préservation de la ressource. Ocean Products par exemple a initié un programme de recherche pour étudier le "oeo", le bec de cane.

Objectif ? Évaluer le stock avant de se lancer dans une activité commerciale. Depuis le début de l'opération, 700 becs de cane ont déjà été marqués, 11 000 mesurés. Le programme est assuré par le docteur en biologie marine, Alexander Filous, il est co-financé par l’ONG The Nature Conservancy, sous le haut patronage du président de la Polynésie et du maire de la commune. En plus d’évaluer le stock, le programme doit permettre de mieux connaître la biologie du poisson, ses modes et le calendrier de reproduction ainsi que les quantités prélevées par la population locale. À terme, ce travail permettra de définir les mesures de gestion optimales, telles que les quantités des prises et les tailles des spécimens qui peuvent être prélevés sans mettre le stock en péril. 



Les pêches pratiquées en Polynésie à la traîne, au fusil sont généralement peu invasives pour les espèces et les milieux © Photo : Tim McKenna


Georges Moarii, l’armateur, dans la pêche depuis 1985 a, dès les années 2000 cherché à faire fabriquer des navires plus légers pour optimiser la consommation en carburant et plus confortables pour ses marins dans un souci de bien-être au travail. Les nouveaux navires, récemment conçus dont les Ulysse 1 et 2, sont dotés d’équipements à bord pour mieux gérer les déchets par exemple.

La Conserverie du Pacifique fondée par Vaimiti Vanel propose notamment de la rillette de thons avec des poissons locaux.


Elle a créé un marché qui n’existait pas visant l’épicerie fine haut de gamme.

Ses produits ont une valeur ajoutée car conçus avec des produits locaux, ils sont 100% naturels, sans additifs. Vaimiti Vanel intègre dans sa stratégie d’entreprise le développement sociétal. Elle a fait le choix d’implanter sa conserverie à Papara pour créer de l’emploi.


 

Poenav, vers une optimisation des navires de pêches

Une convention a été signée en juillet 2019 entre l’université de Polynésie française et la Polynésie française pour mettre en place un programme d’optimisation énergétique des navires de pêche en Polynésie française. Il est intitulé Poenav et va durer jusqu’en décembre 2022. Ce projet va proposer, par ailleurs, une étude prospective de solutions d’avenir basées sur le changement d’énergie envisagé dans le cadre de l’amélioration de la flotte existante ou pour l’achat de nouveaux navires.

 



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