En 2018, le Service de l’artisanat traditionnel a dénombré 671 associations regroupant 2 795 artisans. Parmi eux, 70 % ont plus de 35 ans et 73 % sont des femmes.
Selon le service de l’artisanat : On entend par artisan traditionnel toute personne physique qui exerce pour son compte et à titre onéreux, une activité manuelle créatrice, laquelle peut être assistée de machines-outils à condition que le processus de production ne soit pas automatisé et qui en tire des revenus réguliers à titre principal ou complémentaire.
Cette activité à caractère culturel et esthétique propre à la Polynésie française, met en œuvre des techniques, motifs et dessins hérités du patrimoine culturel polynésien et de ses évolutions récentes, en utilisant des matières premières produites localement sauf exceptions limitativement énumérées par arrêté pris en conseil des ministres.
Ce sont : la bijouterie traditionnelle, la broderie et crochet, la carterie, la confection de tifaifai, de costumes et parures traditionnels, la couture, la décoration traditionnelle, l’enfilage de fleurs ou coquillages, la gravure, la fabrication de matières premières locales, les instruments de musique traditionnels, les luminaires, la peausserie, la peinture sur tissu, nacre, verre, la poterie, la pyrogravure, la sculpture, le tapa, la teinture traditionnelle, le travail sur nacre, le tressage, la vannerie.
L’artisanat traditionnel à la marge
Le plus souvent exercé au sein des familles ou d’associations, l’artisanat traditionnel est difficile à appréhender. Nombre de ses représentants ne payent pas de patente. Pourtant, il est une source de revenus importante pour les archipels les plus éloignés. En 2018, le Service de l’artisanat traditionnel a dénombré 671 associations regroupant 2 795 artisans. En juillet 2019 a été attribué le marché pour l’étude préliminaire à l’élaboration du schéma directeur de la culture et de l’artisanat traditionnel.
L’artisanat traditionnel méritera que des formations spécifiques soient mises en place de façon à évoquer la gestion des ressources et des pratiques, parfois de manière à faire prendre conscience :
que les ressources utilisées sont rares (c’est notamment le cas des bois précieux)
que des pratiques de traitement des bois, tissus, tapa et autres écorces nécessitent d’évoluer afin de remplacer les procédés chimiques polluants par des procédés non invasifs, respectueux de l’environnement.
Eco Fare, l’entretien économique et écologique
Éco Fare est une marque fondée en 2017 par Samantha Fink et Frédéric Duponchel qui fabrique et vend en vrac de produits d'entretien de la maison, du linge et du corps. Les formules de ses produits sont 100% naturelles et écologiques. La production de déchets sont réduits. L’activité de la société, durable, encourage les clients à suivre le même chemin. Le projet a été soutenu par le concours Création et développement des entreprises en Polynésie française dans le domaine de l’économie circulaire en 2017 (5e prix).
Technimarine des années d’engagement
Le chantier naval Technimarine de Papeete propose depuis 2010 une aire de carénage de plus de 7 000 m2 à Papeete. Il y traite toutes les eaux de lavage des carènes à l’aide de filtres compartimentés, il a mis en place une récupération des eaux de pluies autour de la zone pour en séparer les hydrocarbures avant rejet. Un contrat avec la Société environnement polynésien (SEP) leur permet l’enlèvement et le tri de leurs déchets de construction. Les matières solides comme l’aluminium et l’acier sont de leur côté triées pour recyclage.
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