Danser, ou comment exprimer son essence pure
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Danser… les enfants le font naturellement dès leur plus jeune âge. Leurs mouvements sont spontanés, guidés par la seule joie de se mouvoir sur une musique qui les inspire. Puis, on grandit et l’on se rigidifie : le regard des autres, la peur du jugement, la croyance de ne pas savoir faire, de ne pas avoir le corps qu’il faut pour danser, etc. Renouer avec soi en s’autorisant à bouger librement et sans contrainte, en jouant avec sa sensualité, sa féminité ou masculinité, voilà ce qu’offrent certains types de danses, au travers desquels on peut exprimer son essence pure.
La danse a tellement de bienfaits
La danse, excellente pour le cerveau
En 2009, le psychologue hongrois István Winkler a démontré que nous naissions tous avec un sens rythmico-musical, donc avec l’envie innée de nous mouvoir au rythme de la musique. Lorsque nous dansons, nous obtenons non seulement les bénéfices de l’activité physique, mais aussi d’autres, à un niveau psychologique et émotionnel.
Une communion avec soi
La danse facilite l’expression des sensations, des émotions, des sentiments. Ainsi, on peut se relier à soi, à nos émotions, agréables comme moins agréables, et apprendre à les canaliser sainement, à les extérioriser de façon acceptable pour soi et les autres. Stimulant et encourageant la spontanéité et la créativité que nous conservons à l’intérieur, la danse révèle l’artiste qui sommeille en chacun de nous, permettant d’aller en notre centre.
Danser améliore l’estime de soi et l’assurance
Chaque fois que l’on réussit un nouveau pas de danse, à interpréter ou à se souvenir d’une chorégraphie, on vit de la joie, de la fierté, et on augmente la confiance en soi.
La danse stimule le cerveau
La danse, quel que soit son style, offre des espaces de stimulation du cerveau grâce à de véritables défis mentaux, clés pour maintenir l’agilité mentale et la santé cérébrale : mémorisation des pas, travail en couple si danse à deux, concentration, attention soutenue, adaptabilité, activité physique…
En dansant, le cerveau doit se réinventer continuellement, utiliser la plasticité cérébrale, ce qui amène les neurones à rester actifs, voire à créer de nouvelles connexions neuronales.